Reste que le nombre de réfugiés et donc de camps palestiniens au Liban surcroît après la guerre des six jours en 1967. Avec l'appui de la Syrie, certains de ces camps organisent des attaques contre l’État d'Israël, lequel contre attaque sur le territoire libanais. La guerre civile éclate en avril 1975 à la suite de graves incidents entre phalangistes chrétiens et palestiniens. Le quotidien : guérilla urbaine, assassinats de civils, francs-tireurs, bombardements. L'ambassade de France est alors située dans la rue de Damas : une artère qui fut, durant la guerre civile, la ligne de démarcation entre les quartiers chrétien et musulman.
En 1976, les premiers détachement de compagnies républicaines de sécurité sont déployés pour garder l'ambassade. Le 12 août 1976, les troupes phalangistes prennent d'assaut le camp de Tell el-Zaatar, situé dans les faubourgs chrétiens de Beyrouth. Autour de l'ambassade, les différents belligérants se tirent dessus à l'arme automatique et aux obus de mortier.
C'est dans ce contexte que deux effectifs de la Compagnie Républicaine de Sécurité N°38 - Illzach (Haut-Rhin) mettent à profit un arrêt des échanges de coups de feu pour vérifier la présence de troupes dans le parc de la résidence des pins.
Un premier obus vient souffler la façade de l'ambassade. Les deux CRS espèrent trouver à nouveau refuge dans l'ambassade, lorsque un second obus frappe leur position. Le brigadier Raymond Marck et le gardien de la paix Claude Girardin meurent sur place de graves blessures. Une troisième CRS, Jean-Marie Chaudron, est blessé également alors qu'il vient tenter de sauver les désespérés. Rendons hommage au courage de ces hommes.
Originaire de l'Alsace, Raymond Marck, trente-sept ans, marié et père de cinq enfants, est cité à l'ordre de la nation et nommé officier de paix à titre posthume. Originaires des Vosges, Claude Girardin est cité à l'ordre de la nation et nommé brigadier de police à titre posthume.
Stèle dédiée aux agents de l'ambassade de France morts au service de la Paix. - Beyrouth |
Un premier obus vient souffler la façade de l'ambassade. Les deux CRS espèrent trouver à nouveau refuge dans l'ambassade, lorsque un second obus frappe leur position. Le brigadier Raymond Marck et le gardien de la paix Claude Girardin meurent sur place de graves blessures. Une troisième CRS, Jean-Marie Chaudron, est blessé également alors qu'il vient tenter de sauver les désespérés. Rendons hommage au courage de ces hommes.
Originaire de l'Alsace, Raymond Marck, trente-sept ans, marié et père de cinq enfants, est cité à l'ordre de la nation et nommé officier de paix à titre posthume. Originaires des Vosges, Claude Girardin est cité à l'ordre de la nation et nommé brigadier de police à titre posthume.
Sources:
Journal officiel du 14/08/1976, page 4883, "Citations à l'ordre de la nation"
Journal officiel du 14/08/1976, page 4883, "Citations à l'ordre de la nation"
Un demi-siècle au service de la République, de Robert Pinaud - éd. L'Harmattan (2013)